• JM Cameron Anglaise, 1815-1879

     Animée par une recherche de la beauté et de l’esthétique, elle cherchait à capter la personnalité des sujets qui posaient pour elle. Cette démarche était novatrice, à une époque où la photographie, technique encore récente, était surtout estimée pour sa précision documentaire.

    La carrière photographique de Cameron fut courte (environ 12 ans) et commença à 48 ans, après avoir reçu un appareil photo de sa fille ainée elle avait 6 enfants. Son travail a eu un impact notable sur la photographie moderne, en particulier ses portraits au cadrage serré et au flou artistique. Elle photographia tous lesgens qu’elle côtoyait, famille, amis, artistes.

    Elle était également illustratrice d’œuvres littéraires.  Elle développe elle-même ses plaques de grands formats.

     

     


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  •  Caricaturiste, aéronaute et photographe, personnage aventurier, inventeur, il a photographié les grands de ce monde, a mis au point l’éclairage artificiel pour photographier Paris la nuit et les Catacombes. 

    Il voulait dans ses portraits rechercher l’âme, la psychologie de ses personnages.  

    Il a réalisé des photographies aériennes à partir de son ballon « le Géant », source d‘aventures et de mésaventures comme l’accident où son épouse se retrouva paralysée.

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  • August Sander 1876-1964

    Reconnu comme photographe documentaire.

    Le grand portraitiste, peut-être le plus grand, Portraitiste scrupuleux de la République de Weimar, August Sander réunit photographie documentaire et pratique artistique, une démarche exemplaire aujourd'hui.

    La démarche de ce photographe professionnel qui s'engagea dans une pratique artistique est une référence essentielle pour les artistes photographes des années 1970 et 1980.

     Il est aussi en contact avec des musiciens, des écrivains, des architectes et des acteurs dont beaucoup font réaliser leur portrait par Sander et se trouvent dans son grand recueil Menschen des 20. Jahrhunderts (Les Hommes du xxe siècle).

    Sander est d’abord photographe portraitiste professionnel, mais réalisera avec son atelier des commandes de publicité et des photographies d’architecture. Ce moyen de subsistance lui donne l’occasion de constituer un fond de « modèles » d’atelier. Il y puisera pour réaliser certaines des photos de son grand œuvre pour laquelle il revendiquera fermement ses ambitions artistiques. La distinction entre ces deux aspects de ses photographies devrait mieux être soulignée et analysée.



     


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  • Lisette Model  1901-1983

    À l'âge de 19 ans, elle commence à étudier la musique avec le compositeur Arnold Schönberg, elle dira plus tard :

    « Si un professeur eut une grande influence dans ma vie, ce fut sans nul doute Schönberg. » 

     Elle s'initie à la photographie, apprenant les techniques de base de la chambre noire grâce à sa plus jeune sœur Olga Seybert, cependant c'est la portraitiste Rogi André1 qui lui donne les bases des techniques de prise de vue.

     Rendant visite à sa mère à Nice, en 1934 , Model se rend avec son appareil photographique sur la promenade des Anglais, où elle réalise une série de portraits qui deviendront ses œuvres les plus reproduites et exposées. Ces portraits, finement cadrés et souvent clandestins, de la classe dirigeante locale, préfigurent déjà de ce que sera son style : des close-up, non sentimentaux et sans retouche, montrant la vanité, l'insécurité et la solitude.

     L'une des élèves les plus célèbres de Model y sera Diane Arbus, qui suit ses cours en 1957. Parmi les personnalités dont elle fait le portrait on compte Frank Sinatra et Georges Simenon. En 1952, elle commence une série sur le jazz et photographiera entre autres Louis Armstrong et Ella Fitzgerald.

    Model enseignera jusqu'à sa mort en 1983.

     LISETTE MODELLISETTE MODELLISETTE MODELLISETTE MODELLISETTE MODELLISETTE MODEL 


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  • Ce photographe tchèque n’est pas connu pour ses portraits, mais pour son approche presque spirituelle de ce qui l’entoure. Il arrive à faire passer sa vision à travers l’usage de la lumière naturelle qui parait comme venue d’ailleurs,  parfois même comme venant de l’intérieur du sujet lui-même, que celui-ci soit une personne, un objet, un paysage.

    En 1927 il lance son propre studio1. Il photographie les mutilés de guerre, la restauration de la Cathédrale Saint-Guy de Prague et voyage deux mois en Italie.

    De 1927 à 1936, il réalise des portraits, des reportages et des paysages. Il expose à plusieurs reprises à Prague. En 1933, il prend part à l'exposition La photographie sociale.

    Durant la seconde guerre mondiale et après, Sudek créa des paysages de nuit de Prague, photographia les paysages boisés de Bohème et la fenêtre en verre qui menait à son jardin (les fameuses séries La fenêtre de mon Atelier). Il poursuivit en photographiant l'intérieur encombré de son studio (les séries Labyrinths).

    A partir de 1940, il adopte l'appareil grand format (30x40 cm), utilise la caméra panoramique Kodak (1894, 10 x 30 cm). En 1954, il obtient le Prix de la ville de Prague et en 1961, le titre d'artiste émérite par le gouvernement tchèque.

    Il sera exposé à l'Ouest, pour la première fois, en 1974, à la George Eastman House, et publiera 16 ouvrages au cours de sa vie. Appelé le "poète de Prague", Sudek resta célibataire et fut une personne timide et solitaire : il n'apparut jamais aux vernissages de ses expositions et peu de gens figurent dans ses photos2. En dépit des privations de la guerre et du communisme, il consttitua une collection renommée d'enregistrements de musique classique.

    Joseph Sudek 1896-1976Joseph Sudek 1896-1976Joseph Sudek 1896-1976Joseph Sudek 1896-1976Joseph Sudek 1896-1976

     


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  • Au début de la photographie, celle-ci venait concurrencer la peinture, et certains des premiers photographes étaient eux-mêmes peintres, et utilisaient la technique photographique pour s’en servir de motif de reproduction. Certains d’entre eux ont abandonné la peinture, et ont cherché à  faire de la peinture avec la photographie. Pour beaucoup d’entre nous, une peinture doit être belle, une photographie doit aussi être belle.
    On n’entrera pas dans ce débat aujourd’hui dépassé.

     Les photographes qui suivent sont des pionniers dans le sens où ils ont justement voulu quitter ces oripeaux pesants de la peinture, pour représenter leur réalité, et non pas une sorte de représentation illusoire de la réalité.

     Ils ont pu le faire aussi grâce à l’amélioration du procédé photographique : les plaques étaient plus sensibles, on n’était pas obligé d’immobiliser la tête des modèles pendant plusieurs minutes avec des sortes d’attirail qui enserraient la tête du sujet.


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