• La Lignée Atget - Kertesz - W.Evans - H. Cartier Bresson - R. Franck - W. Klein

    Les photographes qui vont suivre, auxquels on aurait pu ajouter August Sander, représentent une sorte de famille photographique, sans qu’il y ait volonté de transmission, celle-ci s’exerçant plutôt par la connaissance et la reconnaissance pour chacun, des travaux de leurs prédécesseurs

  • Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927Eugène Atget, 1857 – 1927


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  • Avec Walker Evans, Brassaï, Kertész et beaucoup d'autres, un pionnier du photojournalisme allié à la photographie d'art. Il est souvent fait référence à lui sous les trois lettres HCB. Fils d‘une famille de riches industriels,  il découvre et se passionne pour le dessin et la peinture grâce à un oncle. A l’âge adulte il suivra les cours de dessin d’André Lhôte, et formera ainsi son regard, le plus précis, le plus rigoureux de toute l’histoire de la photographie. C'est à 23 ans, en Côte d'Ivoire, qu'il prend ses premiers clichés avec un Krauss d'occasion. Il vient de vivre une peine d'amour et de frôler la mort. Il publie son reportage l'année suivante (1931). Il achète son premier Leica à Marseille en 1932. 

    Il part à la découverte de la Chine du Mexique , des Etats Unis, et dresse un portrait unique sur le monde. Jamais il ne recadre ses images pour les tirages ; chaque photo est un modèle de composition, d’équilibre, et du choix de l’instant, le fameux « instant décisif ».

    Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004
    Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004Henri Cartier Bresson 1908 - 2004


     


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  • On connaît notamment son travail sur la Grande dépression, participant au programme de la Farm Security Administration. Les images de métayers dans l'Alabama, au même titre que celles de Dorothea Lange, comptent parmi les icônes du monde moderne. On remarque dans son travail les regards des sujets fixant l'objectif de Walker Evans : ici pas de doute le sujet se sait photographié, pour autant il ne se compose pas un visage de circonstance orné d'un sourire obligatoire. Ici la photographie ne se contente pas de montrer, elle interroge le spectateur, l'américain des années 1930 : si le sujet se laisse photographier dans cette posture, c'est que son regard a quelque chose à nous dire. Ce n'est peut-être plus nous qui le regardons mais lui qui nous accuse. Cette franchise du photographe préserve une dignité humaine mise à mal par la misère qui se laisse voir dans les vêtements en loques. Cet aspect de ses photos est d'autant plus intéressant que c'est le même Walker Evans qui, entre 1938 et 1941, photographia des passagers du métro à leur insu. Un livre rassemblant cette série de clichés sera publié plus tard.

    Dès sa parution l’œuvre de Sander fut appréciée par Walker Evans qui trouva dans les années 1930 ([9]), années de la Grande Dépression, de nombreuses occasions d’une appropriation approfondie. Evans, avec un semblable travail à la chambre grand format, se révéla comme Sander dans ses portraits, attentif à la créativité du modèle dans la composition de son portrait : paysans pauvres, migrants, et dans les vues de leurs maisons ou dans le style vernaculaire « d’arrangements inconscients », anonymes et parfois collectifs, en apparence éloignés de la culture et du goût. ([6]), p.180 …). Cette citation d’Evans ([6], p. 169) « les hommes sont des acteurs, leur rôle est d’être eux mêmes » convient parfaitement aux portraits de Sander.

    Walker Evans 1903-1975Walker Evans 1903-1975Walker Evans 1903-1975Walker Evans 1903-1975

    Walker Evans 1903-1975Walker Evans 1903-1975Walker Evans 1903-1975Walker Evans 1903-1975

    Walker Evans 1903-1975Walker Evans 1903-1975Walker Evans 1903-1975





      


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  • Ayant découvert la photographie dans sa douzième année, il entre, en 1941, en apprentissage chez Hermann Segesser : celui-ci lui fait découvrir Paul Klee.

    Robert Frank devient un photographe majeur des années 1950 et 1960, mais aussi un cinéaste indépendant engagé. Il voyage au Pérou en 1948. En 1954, il épouse Mary, et a avec elle deux enfants, Pablo et Andrea. Jusqu'en 1955, il expose souvent au musée d'art moderne de New York. Son œuvre la plus connue est son livre de photographies intitulé The Americans (Les Américains, 1958). Il adopte un point de vue ironique et extérieur sur la société américaine, et suit en 1955 et 1956 le trajet de la fameuse Route 66, parmi d'autres routes de l'ouest américain. Robert Frank a contribué au mouvement Beat, pratiquant la traversé les États-Unis ; Jack Kerouac a été l'un de ses compagnons de route lors d'un voyage en Floride en 1958. En 1960, il met son appareil Leica de côté et se consacre davantage aux films : Pull My Daisy (1959, sur les Beats) et Cocksucker Blues (1972, sur les Rolling Stones), Keep Busy (1975), Life Dances On (1979), Energy and How to Get it (1981), This Song for Jack (1983).

     Robert Franck 1924Robert Franck 1924Robert Franck 1924Robert Franck 1924Robert Franck 1924Robert Franck 1924


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  • D’origine Américaine, mobilsé pour la libération de l’Europe en 1944, il s’installa à Pari.. Lui aussi a suivi les cours d’André Lhôte, et commença une carrière de peintre, avec du succès, avant de se lancer dans une carrière de photographe et de cinéaste. Il est l'un des photographes attitrés de Vogue avec Richard Avedon. Il part à New-York et réalise un "journal photographique" de son séjour. Il en tire un livre : "New-York" qui sortira au Seuil en 1956 appuyé par Chris Marker. Son travail photographique contraste avec tout ce qui s'était fait auparavant. Novateur, il suscite des réactions violentes et obtient le prix Nadar en 1957. Le livre devient très vite un collector quasiment introuvable aujourd'hui.

    Deux maîtres de la photographie signent l'entrée de la photo dans l'art contemporain. Robert Frank et son ouvrage "Les américains" publié par Robert Delpire, et William Klein avec "New-York", initient une véritable révolution : la photographie est considérée comme une rupture avec l'ancienne école et l'image propre, parfaite, autonome (Cartier-Bresson, Doisneau, etc.) : décadrage, flous, grains, vitesses, mouvements et bougés, forts contrastes. Il adopte la leçon de Capa : "Si tes photos ne sont pas bonnes, c'est parce que tu n'es pas assez près".

    La photo doit bousculer. Elle est forte et ne prétend à aucune objectivité documentaire, le photographe est présent et peut se mettre en scène, interagir avec le sujet : le regard caméra est dans ce sens percutant. Klein a su imposer un style et un regard. La réalité est vécue avec subjectivité et montrée comme elle est : parfois dérangeante, parfois douce.

    William Klein 1928William Klein 1928William Klein 1928William Klein 1928William Klein 1928William Klein 1928William Klein 1928William Klein 1928William Klein 1928

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